16, 8, 11 : les jeunes de St-Jean du Maroni prennent la caméra pour parler des violences sexuelles

Depuis 2013 l’Association AVM (Atelier Vidéo & Multimédia) coordonne en Guyane le dispositif Passeurs d’images en soutenant et mettant en place  des ateliers de pratique artistique et les séances de restitution de ces films.

Animés par un intervenant artistique professionnel, ayant une pratique personnelle effective et reconnue, les ateliers de réalisation audiovisuelle sont gratuits et destinés aux jeunes. Ils peuvent prendre la forme d’une fiction, d’un documentaire, d’un reportage, d’un court-métrage, d’un clip, d’un film fait avec un téléphone portable, d’une performance vidéo…

Des ateliers organisés par l’association Libracadabra

Depuis 2014, l’association Libacadabra de St-Jean du Maroni organise dans le cadre de ce dispositif des ateliers de pratiques artistiques. En 2014, une quinzaine de jeunes de 9 à 18 ans de Saint-Jean, un quartier, un village au bout de l’avenue Christophe Colomb de Saint-Laurent du Maroni, réalisait le court-métrage Au bout de la route il y a St Jean.

En 2017, Libracadabra organise un nouvel atelier pendant les vacances scolaires de novembre, animé par Hugo Rousselin, scénariste-réalisateur.

Alors qu’une partie du groupe des jeunes participants se lance dans la réalisation d’un film de fiction, A meicho di bee teng a ini deng toe goontapoe (La fille qui vivait entre deux monde), certains d’entre eux décident de préparer un film documentaire sur un thème qui leur tient à cœur, les violences sexuelles.

Un court-métrage documentaire voit le jour : « 16, 8, 11 ». Il s’agit d’un film d’atelier qui s’articule autour du récit de 3 histoires. Projeté notamment dans le cadre de la semaine de sensibilisation contre les violences sexuelles en Guyane qui s’est déroulée du 7 au 13 mai, le film est disponible en haute définition sur demande auprès de GPS, en complétant le formulaire en ligne ou par téléphone au 05 94 30 13 64.

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16, 8, 11 de Passeurs d’images Guyane